Quand votre enfant est malade, il est normal que les nuits deviennent un peu plus compliquées. Entre les réveils fréquents, l’inquiétude qui vous gagne, et la fatigue qui s’accumule, il est facile de se sentir débordé. Mais pas de panique ! Avec un peu d’anticipation et les bons réflexes, vous pouvez traverser cette période plus sereinement.
Voici 6 conseils pratiques et rassurants pour vous aider à mieux gérer le sommeil de votre enfant quand il est malade.
Acceptez un planning modifié et plus souple
Lorsque votre enfant est malade, il est important de savoir rester flexible. Votre planning habituel risque d’être chamboulé et c’est tout à fait normal ! Les enfants malades ont souvent besoin de plus de repos, mais pas toujours aux heures habituelles. Un des meilleurs moyens de gérer cette période est de rester à l’écoute des signes de fatigue de votre enfant et d’adapter son emploi du temps en fonction de ses besoins.
Votre enfant aura probablement besoin de dormir plus pendant la journée, et c’est tant mieux ! Le plus important, c’est qu’il puisse se reposer et récupérer au plus vite. Ne vous inquiétez pas si ses habitudes de sommeil changent un peu. Il est naturel que son rythme soit perturbé, et il retrouvera ses repères une fois qu’il ira mieux.
Mais attention, cela ne veut pas dire laisser complètement tomber toute routine. Une certaine structure reste importante pour ne pas déséquilibrer totalement son rythme biologique. Accepter un planning plus souple ne signifie pas abandonner les bonnes habitudes !
Anticipez et préparez-vous à des nuits plus agitées
Les nuits pendant une maladie sont souvent plus perturbées. Pour éviter le stress en pleine nuit, je vous conseille d’anticiper les besoins de votre enfant et de vous préparer avant le coucher. Cela vous évitera de vous retrouver en panique au beau milieu de la nuit à chercher le thermomètre ou un drap de rechange !
Prévoyez une petite trousse de secours à portée de main avec :
- Médicaments (Doliprane, sirop selon les besoins)
- Un thermomètre
- Des draps et pyjamas de rechange, juste au cas où
- De l’eau ou un biberon, si nécessaire
Si votre enfant tousse ou a le nez bouché, essayez de surélever légèrement la tête de son lit en plaçant un coussin sous le matelas. Cela peut l’aider à mieux respirer et à dormir plus confortablement. Utiliser un humidificateur dans la chambre peut aussi soulager les symptômes et favoriser un meilleur sommeil.
Par ailleurs, faites attention aux siestes trop longues dans la journée. N’ayez pas peur de réveiller votre enfant si la sieste dépasse les 2 heures pour éviter qu’elle n’impacte l’heure du coucher. En effet, une sieste trop longue peut perturber l’endormissement le soir et réduire la qualité du sommeil de nuit. Restez à l’écoute de son corps, mais essayez de préserver un certain équilibre entre le sommeil de jour et de nuit.
Répondez à ses pleurs et apportez-lui du réconfort
Quand un enfant est malade, il a naturellement besoin de plus d’attention et de réconfort. Répondez à ses pleurs, il est important qu’il sache que vous êtes là pour lui. Ne craignez pas d’être trop présent(e), votre enfant traverse un moment compliqué et/ou inconfortable et a besoin de se sentir sécurisé.
Soyez présent(e), réconfortez-le, câlinez-le, et proposez ce qui fonctionne habituellement pour le soulager : que ce soit de le bercer, le nourrir, ou le rassurer verbalement. Le plus important est de lui faire comprendre que vous êtes là pour lui et qu’il est en sécurité.
Cependant, attention à ne pas revenir à d’anciennes béquilles du sommeil (comme le bercer jusqu’à ce qu’il s’endorme ou le nourrir chaque fois qu’il se réveille, s’il n’en a plus besoin en temps normal). L’idée est de trouver un équilibre entre répondre à ses besoins pendant cette période difficile et ne pas créer de nouvelles habitudes difficiles à défaire par la suite.
Mais… n’en faites pas trop !
Lorsque votre enfant est malade, il est tentant de vouloir tout faire pour qu’il se sente mieux, même si cela implique de changer complètement vos habitudes de sommeil. Mais attention, il y a une différence entre accompagner son enfant et revenir complètement en arrière sur des progrès réalisés en matière de sommeil.
Il est important de faciliter l’endormissement de votre enfant, mais sans créer des habitudes que vous pourriez regretter une fois qu’il ira mieux. Si, par exemple, votre enfant a appris à s’endormir seul, essayez de ne pas revenir à des pratiques comme dormir à ses côtés toute la nuit ou le nourrir à chaque réveil (sauf en cas de besoin médical).
Vous pouvez lui offrir plus de réconfort, mais gardez à l’esprit qu’il sera temps de revenir à des routines normales une fois la maladie passée. L’important est d’apporter un soutien supplémentaire temporaire sans céder complètement aux anciennes habitudes.
Soyez patient(e) et acceptez que les nuits soient difficiles
Il faut l’accepter : pendant la maladie, les nuits seront souvent plus chaotiques. Savoir que cette période est temporaire vous permettra de mieux l’appréhender. Un peu de patience et de flexibilité vous aideront à tenir le coup, même si ce n’est pas toujours facile quand la fatigue s’installe.
Pensez aussi à vous reposer autant que possible. N’hésitez pas à faire des siestes en journée si votre emploi du temps vous le permet, ou à demander de l’aide si vous le pouvez. Prendre soin de vous est essentiel pour pouvoir rester disponible et apaisé(e) pour votre enfant. La période de maladie est épuisante pour tout le monde, donc chaque petit moment de repos est précieux.
Après la maladie : retour progressif à une routine normale
Une fois que votre enfant commence à aller mieux, il est possible que son sommeil soit encore un peu perturbé. Il peut se réveiller plus souvent ou mettre un peu plus de temps à s’endormir. Rassurez-vous, il est rare que quelques nuits difficiles annulent tous les progrès que vous avez réalisés jusqu’à présent. Avec de la patience et une réintroduction progressive des habitudes de sommeil, votre enfant retrouvera son rythme en peu de temps.
En effet, n’attendez pas de votre enfant qu’il retrouve immédiatement ses habitudes de sommeil. Le retour à une routine normale doit se faire progressivement. Réduisez petit à petit les aides supplémentaires que vous aviez mises en place pendant sa maladie. S’il a eu besoin de vous pour s’endormir, essayez de l’accompagner moins chaque soir jusqu’à ce qu’il puisse retrouver son autonomie. Ne soyez pas pressé(e), chaque enfant se réadapte à son propre rythme.
L’important est de revenir doucement aux bonnes habitudes que vous aviez avant, sans créer de nouvelles dépendances. En étant progressif et bienveillant(e), vous l’aiderez à reprendre un sommeil de qualité sans forcer les choses.
N’oubliez pas que pendant la maladie, l’hydratation est essentielle. Si votre enfant a de la fièvre, vomit, ou souffre de diarrhée, il est encore plus important de surveiller sa consommation de liquides. Proposez-lui régulièrement de l’eau, du lait, ou des solutions de réhydratation. Si votre enfant refuse de manger, ne vous inquiétez pas trop : l’appétit reviendra une fois la maladie passée. Veillez toutefois à surveiller les signes de déshydratation : bouche sèche, pleurs sans larmes, ou moins de couches mouillées que d’habitude.
Dernier conseil : pour favoriser un meilleur confort, assurez-vous que la chambre de votre enfant est bien aérée mais pas trop froide, et que l’air n’est pas trop sec. Si vous n’avez pas d’humidificateur, vous pouvez poser un bol d’eau chaude dans la chambre peut aider à humidifier l’air et soulager les voies respiratoires de votre enfant.
J’espère qu’avec ces conseils, vous vous sentez mieux équipé(e) pour traverser cette période de maladie avec un peu plus de sérénité. Rappelez-vous que tout cela est temporaire, et que votre enfant retrouvera bientôt son rythme habituel de sommeil. En attendant, restez flexible, attentif(ve) à ses besoins, et prenez aussi soin de vous.
Et si vous avez besoin d’un coup de pouce pour retrouver un sommeil serein après la maladie, je suis là pour vous aider à remettre en place une routine adaptée à votre enfant. Vous pouvez toujours me contacter pour un accompagnement personnalisé.